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Notre campagne

Exemples de désaccords

 

 

Parmi les sujets qui seront traités : la situation économique (carreau Marie-Louise et ZA), l'urbanisation (entrée sud et Ecoquartier), l'état du cimetière, les finances et le budget.

         
 

Marie-Louise : que de promesses non tenues !

Le 11 décembre 2007, la zone d'activité du carreau Marie-Louise a été inaugurée en présence des principaux responsables de la CAMSA (Communauté d'agglomération de Mulhouse Sud Alsace) et notamment de M. Jo Spiegel son président qui s'était montré particulièrement optimiste et avait mis en avant le fait que cette zone était raccordée au réseau ferré (ancienne voie MDPA), à la RD 83 et à la RD430 2008 : "C'est un atout fantastique notamment pour les logisticiens". Le maire partageait bien sûr cet enthousiasme : "Merci pour le cadeau de Noël que vous nous faites là !" (cf. L'Alsace du 12/12/2007)

Le 23 février 2008, très peu de temps donc avant les élections, ces promesses ont semblé se concrétiser. En fait, le maire sortant a bénéficié d'un coup médiatique : un article non signé, mais très probablement écrit par le correspondant local qui était aussi son colistier, a prétendu que M. Spiegel venait d'annoncer la signature d'un protocole d'accord entre la SERM (Société d'équipement de la région mulhousienne) et Prologis (présenté comme le n°1 mondial de la logistique). L'arrivée imminente de cette entreprise sur le carreau Marie-Louise devait entraîner en deux phases la création de 360 à 400 emplois sans compter les emplois induits !

Mais il s'est vite avéré que cette spectaculaire annonce ne reposait sur aucune réalité économique. M. Spiegel nous a d'ailleurs dit par la suite que cet article lui avait prêté des propos qu'il n'avait pas tenus ! Quoiqu'il en soi, cinq ans plus tard, le carreau Marie-Louise, toujours aussi désespérément vide, tient bien plus du terrain vague que de la zone économique florissante promise.

Nous avons maintes fois déploré cette situation en Commission économique et au Conseil municipal. On nous a régulièrement laissé espérer l'arrivée de mystérieuses entreprises mais aucune ne s'est concrétisée. Visiblement, Staffelfelden n'a pas été considérée comme une zone prioritaire de développement de M2A. A qui la faute ?

Cette situation est d'autant plus préjudiciable pour la commune que l'ancienne ZA de la route de Berrwiller n'a pas non plus été un succès.

Certaines de ses vastes parcelles sont restées longtemps vides et très peu ont vu s'y installer des entreprises stables et solides. Devant la faillite de l'une d'entre elles, la commune s'est même lancée dans une hasardeuse opération de transfert qui lui a valu d'être condamnée par deux fois (première instance et appel) et qui la place aujourd'hui encore sous la menace d'une décision défavorable de la Cour de cassation !

D'autre part, il est frappant pour les passants de constater que cette ZA ressemble bien davantage à un quartier résidentiel qu’à un espace économique.

 

         
 

Un Ecoquartier avec des lignes à haute tension ?

Le projet d’ « Ecoquartier », volonté de la majorité actuelle, a démarré très positivement par un concours d’idée « Quartier innovant » initié et cofinancé par le Conseil Général.

Une équipe de maîtrise d’œuvre a ensuite été désignée et a travaillé avec la municipalité. Nous avons souvent déploré en Commission Aménagement ne pas être pleinement associés à cette réflexion. Les choix et les décisions de la majorité n’ont pas pris en compte nos avis, notamment concernant l’implantation de part et d’autre de la rue du Château qui est éloignée de la vision de centralité pourtant présentée comme une priorité, et une agriculture « péri-urbaine » qui se retrouverait en fait au centre du projet.

Autre point, il nous aura fallu intervenir plusieurs fois, y compris dans l’Estafette, pour que la municipalité accepte d’étudier la déviation des lignes à haute tension. Ce sujet n’étant alors pas une priorité pour elle, son éventuelle étude avait été différée. Or, pouvait-on sérieusement concevoir un Ecoquartier traversé par des lignes à haute tension ? Nous avons sur ce point été entendus et l’étude est en cours.

Autre point en suspens et non le moindre, le financement de l’ensemble du projet à propos duquel nous n’avons toujours aucune information.

Si nous ne sommes pas dans le fond opposés à ce projet parce qu’une commune qui ne fait rien régresse, il reste que nous ne pouvons nous prononcer en toute connaissance de cause.

De plus, la majorité nous a informés, lors de la Commission Aménagement du 26 septembre 2013, d’un planning à marche forcée de ce projet afin que ce dernier soit finalisé au premier trimestre 2014.

A notre avis, la finalisation et le lancement opérationnel d’un tel projet qui impactera notre commune pour des décennies ne peuvent être décidés à quelques mois des prochaines échéances électorales. Pour nous, il appartiendra à la nouvelle majorité, élue en 2014, quelle qu’elle soit, de prendre les décisions nécessaires et ce dans l’intérêt général.

Cela a fait l’objet d’un débat lors du Conseil Municipal du 30 septembre, la majorité actuelle restant sur ses positions, nous avons voté contre le point concernant « la concertation et la définition des objectifs » de l’Ecoquartier.

         
 

La contestable urbanisation de l'entrée sud

Nous nous souvenons tous d’un troupeau de moutons broutant paisiblement dans ce pré situé le long de la piste cyclable à l’entrée sud de Staffelfelden village.

Avant les travaux

Ayant préempté l'achat de ce terrain, la municipalité a souhaité y lancer par  l’intermédiaire de Habitat Haute Alsace, un projet d’urbanisation. Financièrement, c'est une affaire blanche pour la commune qui ne souhaitait pas réaliser de profit malgré la fragilité de son budget.

Il s'avère que ce projet n'est pas adapté au site. Raisonnablement, on s'attendrait à ce que l’image d’une entrée de village soit préservée et valorisée par des aménagements esthétiques et accueillants. Il n'en est malheureusement rien puisque le permis accordé par le maire concerne l'implantation de 38 logements sur 3 niveaux !

Un grillage séparera cette zone de la piste cyclable très fréquentée adjacente mais cela suffira-t-il à y préserver la sécurité ? Les places de stationnement prévues empêcheront-elles un stationnement "sauvage" qui pourrait la menacer ?

A l'ouverture du chantier

D'autre part, et c'est notre principale objection, la réalisation de ce projet génèrera pas loin de 100 mouvements d’entrée et de sortie par jour alors que la configuration des lieux n’assure pas une visibilité suffisante et réglementaire garantissant la sécurité de ces futurs habitants et des usagers de la départementale. Le bel alignement d’arbres qui caractérise pourtant notre entrée de ville devient un danger potentiel et se trouve donc menacé. Sa suppression nuirait à l’espace vert déjà très réduit au "village".

         
 

L'état déplorable du cimetière

Sans travaux d'entretien depuis des dizaines d'années, les installations du cimetière, et notamment son mur d'enceinte, se sont considérablement dégradées et donnent aujourd'hui l'impression d'un lieu laissé à l'abandon. Alertés par des usagers choqués par cette situation, nous avons à plusieurs reprises mais vainement attiré l'attention de la municipalité sur ce problème.

         
 

La fragilité des finances communales

 

 

On peut constater sur le graphique ci-dessus, que la commune n'arrive plus à générer d'épargne brute qui est la capacité d'autofinancement. Cette épargne est un critère de bonne gestion financière d'une commune, un peu comme pour un ménage qui économise une partie de son revenu pour acheter un frigo, une voiture ou tout autre investissement et éventuellement pour accéder à la propriété.


A fin 2012, les recettes ne couvrent pas les dépenses additionnées des charges de dotations aux amortissements, qui permettent de prévoir le remplacement des actifs de la commune.


L'épargne brute devrait avoisiner les 8%, or avec - 43 780€, c'est -2% des recettes que nous obtenons ! L'absence d'entreprises dans nos zones artisanales, conjuguée à des dépenses de fonctionnement mal maîtrisées, expliquent cette situation.
Cela veut dire également qu’à Staffelfelden, on dépense plus que ce que l’on gagne. Nous avons donné l'alerte au moment du vote du budget pour 2013 en nous abstenant. Il est maintenant indispensable de veiller à ce que la dette ne s'emballe pas.